Les personnes qui font du raku pour la première fois sont souvent un peu déçues de ne pas obtenir l’effet qu’elles ont admiré sur une autre pièce. Les effets sont tout ce qu’il y a de plus aléatoire: Pour une même terre, et un même émail, les craquelures dépendent d’un coup de vent, de la durée du passage à l’air libre, de la température à la sortie du four, de l’épaisseur de la pièce..., les couleurs dépendent des mêmes facteurs, mais aussi du combustible dans lequel on dépose l’objet, de l’étanchéité du récipient, de l’épaisseur de l’émail...
Et puis, hélas, ça casse. Ca casse beaucoup, même, et il faut gérer cette frustration-là aussi!
Chaque pièce faite en raku est unique. On peut choisir son émail, sa terre, sa forme, mais on ne maîtrise pas tout. C’est un peu cela, aussi, la magie du raku...
Il y a bien d’autres choses à dire sur le raku, et je ne vous ai expliqué ici que ce qui peut vous faire comprendre comment je fabrique les perles de mes bijoux. Il y a beaucoup de personnes passionnées qui explorent à l’infini les possibilités offertes par ce type de cuisson (avec ou sans émail...). Pour cela, je vous revoie à des recherches personnelles sur internet. Si vous êtes mordus par le virus, je ne peux plus rien pour vous, je ne suis qu’un misérable vermisseau qui balbutie à la frontière de l’infini... ;-)